Ne pas courir dans les couloirs [Elen] :

Ara marchait dans les couloirs d’un pas rapide. Elle n’avait pas cours à cette heure et avait hâte de quitter la bâtisse pour éviter de croiser un surveillant qui à tout les coups allait l’envoyer en salle de travaille. Franchement ça servait à quoi d’y aller ? Elle n’avait même pas de devoir à faire et elle n’allait tout de même pas s’avancer dans ses cours !? Bah, de toute façon elle devrait commencer par reprendre ses cours de l’an dernier qu’elle devait avouer avoir complètement oublié, pour ceux qu’elle avait un jour apprit c'est-à-dire la moitié à peine. La moitié pour avoir dans son bulletin une "note égale à la moyenne, ni moins, ni plus, juste un commentaire de ses professeurs "Le terme assiduité ne fait pas partit du vocabulaire de Mlle Aramitanu Olubie, tout autant de les termes travaille régulier et devoirs." Même si cette année son oncle lui avait ordonné d’aller en classe cela ne signifiait pas qu’elle allait travailler. Comme toujours elle adaptait la tactique de l’effort minimum. Et c’était donc une des raisons pour la quelle Ara hâtait de quitter ce couloir. L’autre raison était qu’elle supportait mal tout ce bruit. Quand je dis bruit, je ne parle pas du léger chahut dans les couloirs qui cesserait dans un instant lorsque tout les élèves auraient regagné leur classe mais ce celui qui ne cessait jamais, celui qui n’était pas sonore, celui qui raisonnait dans les têtes. Oui, celui des pensées. On aurait pus croire qu’à force de l’entendre en continu depuis si longtemps Ara s’y serait habituée mais ce n’était pas le cas. Il n’y avait pas de bouton off sur son pouvoir et de jour comme de nuit son cerveau captait tout ce qui passait à proximité, c’était un comme une vielle radio dons le bouton des fréquences est coincé sur une chanson qu’on ne veut pas entendre et celui d’extinction cassé. Et encore dans ce genre de situation on enlever les piles mais un cerveau n’a pas besoin de pile pour fonctionner et même si c’était le cas elle ne les enlèverait pas parsque son cerveau elle l’aimait bien tout de même et surtout elle en avait encore besoin. Beh oui par…
« -Hé ! Pourquoi ne t’es pas en classe toi ! »
Zut perdu dans ses pensées et dans les couloirs elle n’avait pas remarqué que ces derniers c’étaient soudainement vidé d’élèves et elle n’en était pas sortit à temps. Elle hésita entre lui répondre où partir en courant mais elle devait avouer que même si elle choisissait l’option deux elle n’était pas sûre de trouver la sortie ce château était une peu labyrinthique. Elle retint un soupire et se retourna vers le surveillant qui l’avait interpellée.
« - Heu… je me suis perdu. Je cherche le hall d’entré. » Dit-elle avec un léger sourire.
« - Dis-moi en quelle classe tu as cours ce sera plus rapide, je vais t’y amener. »
Zut elle aurait préférée qu’il lui indique la sortie.
« - J’ai une heure de perme et je comptais fai…
-Ok, viens avec moi je te conduire en salle et travaille. »
Certainement pas, la solution deux aurait été plus efficace mais il n’était pas trop tard pour l’employer.
« - Non ! » Cria-t-elle en se détournant.
Elle partie donc en courant dans le couloir.
« - Attend ! »
Mais oui bien sûre elle allait attendre pour qu’il la rattrape, la torture en l’obligeant à travailler et lui mette peut-être une heure de colle. Dans ses rêves oui. Elle détala donc dans les couloirs sans vraiment savoir où elle allait et elle entendait le surveillant derrière elle. Pas d’inquiétude cependant s’il n’y avait pas d’obstacle elle était sûre de pouvoir le semer, s’il n’y avait pas eu d’obstacle elle l’aurait peut-être semée. A un croisement elle heurta une jeune fille, elle entendait le surveillant arriver, trop proche pour fuir de nouveau. Ara attrapa la fille et lui plaqua la main sur la bouche. Il n’y avait personne dans la salle juste à leur droite avec un peu de chance elle n’était pas verrouillée.
« -Par ici. Vite ! » Souffla-t-elle.
Et elle l'entraina vers la porte qui par chance était ouverte. Le battant se referma pile au moment où le surveillant tournait dans le couloir.

"On vit tous à la recherche de gloire
C'est la ruée vers l'or, échapper au quotidien
[...]
Dire que je n'ai pas
Le courage, c'est comme tout abandonner.
Dire que je ne peux pas,
C'est comme balayer la chance qui m'était donnée.
Dire que je n'ai pas
La force, c'est comme tout abandonner.
J'ai survécu jusqu'ici
Ce n'est pas pour tout recommencer"

- Par ici. Vite !


- Pourrais-je savoir, jeune fille, pour quelles raisons exactement m'avez-vous ainsi entraîner avec vous dans ce... cette classe ?



{>.< Désolée, désolée, désolée, désolée >.<}

[HRP: C'est pas grave je possède une copie du message que j'ai écris sur mon ordi donc pas de problème je vais le reposter tout de suite ^^]

Ara observa la salle dans la quelle elle se trouvait. C’était… poussiéreux, une ancienne classe abandonnée et ce depuis un sacré bon de temps. La fille qu’elle avait entrainé avec elle se libera et s’écarta soulevant un nuage de poussière la faisant éternuer. Au moment où elle avait aperçu la jeune femme elle avait pensée que c’était une élève mais lorsqu’elle l’avait empoignée elle avait lu dans son esprit et avait comprit que non mais il était trop tard pour arrêter son geste. Fuir un surveillant et tomber sur la bibliothécaire était clairement un manque de chance. Sa mère aurait dit que la chance n’avait rien à voir là dedans mais la réactivité si, mais on s’en moquait car sa mère n’était plus vraiment en état de critiquer qui que ce soit. Si elle avait su dés le début qu’elle avait à faire à un membre du personnel elle l’aurait sans doute poussé pour la mettre en travers de la course du surveillant. Ça lui aurait fait gagner une bonne avance dans les couloirs. Ara soupira intérieurement. Tant pis ce qui était fait était fait et elle n’y pouvait rien. Il s’ouvrait donc trois possibilités. Premièrement : assommer la jeune femme et partir, c’était sans doute bien mais quand même ça ne se faisait pas si personne ne la trouvait elle pouvait mourir de froid en dormant ici et puis surtout la jeune métamorphe serait toujours perdu dans les couloirs. Deuxièmement : fuir en courant de nouveau, bah ça paraissait logique mais comme pour la première ça ne l’aidait pas à retrouver son chemin. Troisièmement : parlementer, comme tout à l’heure elle pouvait essayer et il serait toujours tant de revenir aux options précédentes. Ça risquait d’ailleurs de ne pas tarder car la jeune femme ne semblait pas vraiment s’amuser de la situation. Ce qui était très étonnant et très dommage.
« - Pourrais-je savoir, jeune fille, pour quelles raisons exactement m'avez-vous ainsi entraînée avec vous dans ce... cette classe ? »
Ara se tourna vers la bibliothécaire avec son sourire le plus charmeur. Pour le moment ce qu’elle voulait c’était quitter un peu le bâtiment.
« - Je suis réellement navrée de vous importuner mademoiselle … »
Elle n’avait pas du tout envie de répondre à la question posée, c’était relou et elle n’avait pas que ça à faire.
« - …mais pourriez-vous m’indiquer le chemin à emprunter pour atteindre l’entrée ? »
Son ton était très calme et très polis, le même que celui qu’on aborde lorsqu’on demande son chemin dans la rue, elle faisait comme si elle n’avait pas entendu la jeune femme.